Ma motivation

Chaque jour, il y a un grand nombre de choses que nous devons faire. Se lever tôt, laver la vaisselle, faire le ménage, gérer des questions administratives et j’en oublie encore beaucoup. Je suis convaincu que vous avez aussi votre propre liste. On pourrait même arriver à la conclusion que la vie est quelque chose que l’on subit, mais que peut-être plus tard, ça ira mieux.

J’aimerais cependant vous partager une réflexion inspirée du livre « les mots sont des fenêtres » de Marshall B. Rosenberg. Elle m’a permis d’arriver à la conclusion qu’il n’y a quasiment rien que nous devons faire dans la vie, si ce n’est mourir ou respirer.

Pour le reste, c’est plutôt une question de choix. Je choisis par exemple de me lever tôt parce que j’ai envie d’organiser des activités intéressantes de catéchisme ou encore d’accompagner les jeunes de mon équipe d’unihockey à un tournoi. Je choisis de faire le ménage car je peux ensuite apprécier de vivre dans un appartement propre. Mais quelles sont donc ces éléments qui motivent nos actions ?

L’argent : il est nécessaire pour vivre, surtout si nous ne faisons pas le choix d’être sans abri. Je ne crois cependant pas qu’il doive motiver toutes nos actions. Chacun pourra définir l’argent qui lui est nécessaire, mais peut-être que tout n’est pas nécessaire ou que le travail pourrait devenir un choix plutôt qu’une obligation ?

L’approbation des autres : déjà entrainés à l’école par les notes et les évaluations des enseignants, nous avons tous appris à s’inquiéter des jugements que les autres nous portent. Parfois, cela peut être utile pour savoir ce que nos actions provoquent sur les autres. Et souvent, nous voulons être un « bon employé », un « bon copain » ou un « bon parent ».

On peut aussi choisir certaines actions pour échapper à une punition, encore éviter la honte ou la culpabilité.

J’aimerais surtout par cette plume vous inciter à réfléchir et à assumer ce qui motive vos actions et ne pas rentrer dans une démarche fataliste « je dois », « il faut », « je ne peux pas faire autrement ». A partir du moment où vous connaissez et acceptez vos sources de motivation, vous pourrez peut-être vivre ces contraintes avec un peu plus de légèreté.

De mon côté, il ne faut pas que j’écrive au minimum 2 plumes par année, mais écrire 2 plumes par année me permet de me remettre en question et peut-être d’apporter un peu d’eau au moulin de quelques lecteurs.

Julien Neukomm, Catéchète professionel

 

Texte original rédigé sous forme de « plume » par moi-même pour le site referguel.ch 

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