Je sais bien que je ne sais pas
Ou que je sais si peu de choses
Je sais que je ne comprends pas
Et que la vie est un mystère
Pourquoi l’amour pourquoi la mort
Qui a raison et qui a tort
Pourquoi le rythme des saisons
Et l’inconnu à l’horizon
Je me sens grand, je suis petit
Tout recommence et tout finit
Je sais bien que je ne sais pas
Ou que je sais si peu de choses
Le renard ne m’appartient pas
Rien ne m’importe que ma rose
Pourquoi aimer pourquoi quitter
Douleur de perdre et mal d’aimer
Confiance en Dieu, doute aiguisé
Pardon offert, pardon donné
Pourquoi le but c’est le chemin
Attends-moi, tends-moi la main.
Je sais que je ne comprends pas
L’immensité de l’univers
Il y a ici, il y a là-bas…
Et je suis un grain de poussière
Mais Toi tu m’aimes et tu veilles
Que je sois jeune ou bien si vieille
Tu m’appelles à la route avec toi
Et ton Amour devient ma loi
Je vis d’espérance et de rêve
De matins nouveaux qui se lèvent.
Je sais bien que je ne sais pas
Ou que je sais si peu de choses
J’ai une seule vie sur cette terre
Pourquoi l’épreuve et la colère
Et tant de joie et de bonheur
A partager mon frère, ma sœur
Pourquoi tu voudrais croire en Lui
Quand il te dit « Je crois en toi » ?
A trop tarder l’amour s’enfuit
Pourtant il n’attendait que toi.
Je sais que j’ai très peu de mots
Pour composer ma poésie
Je voudrais bien qu’elle coule à flot
La source qui me donne vie
Cette eau qui ne m’appartient pas,
Je la reçois pour la passer
Je la transmets et ça me va
Si tu peux t’en désaltérer
Je dis merci au Grand Sourcier
Seigneur de générosité.
Marie-Laure Krafft Golay, pasteure